Le voyage d’une œuvre

L’œuvre Les baigneurs remplit cette année encore son rôle : celui de faire voyager le bon compagnon. Celui du tour du monde, celui qui forme la jeunesse, car ne sommes-nous pas d’éternels apprentis ? Peinte à Saint-Odilon, conduite discrètement le long de La Chaudière pour se dresser par surprise le long du Saint-Laurent en août 2023, réfugiée chez des amis pendant un long hiver, elle remonte La Chaudière à l’été 2024 pour contempler la vallée à Saint-Joseph depuis le musée Marius-Barbeau.

Mais l’œuvre Les baigneur, ce n’est pas qu’une toile, c’est aussi son chevalet. Il tire ses poutres d’une grange érigée en 1913 puis déconstruire en 2022. Au-delà du voyage dans l’espace, c’est aussi un voyage dans le temps.